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| Vue aérienne du hameau A du site de Cambous. |
Ce village néolithique, vieux de 4500 ans présente plusieurs groupes de maisons allongées aux petits côtés arrondis. Les murs encore conservés permettent de reconstituer le plan de ces hameaux préhistoriques et la forme complète des maisons couvertes à l’origine d’une toiture à double pente en chaume et branchages.
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Ses habitants élevaient des moutons, des chèvres, des vaches, chassaient occasionnellement de gros et petits gibiers, cultivaient le blé et l’orge et complétaient leur alimentation par la cueillette de baies et de fruits sauvages. C’étaient d’habiles constructeurs et on leur doit certains des dolmens et la plupart des villages à maisons de pierres que l’on découvre en nombre important dans l’arrière-pays languedocien. On compte en effet plus de deux cents hameaux comparables à Cambous entre Nîmes et Montpellier, très peu ont été étudiés. Ces populations appartenaient à la culture de Fontbouisse, appelée ainsi par les archéologues, d’après les fouilles d’un site contemporain de la région de Sommières (Gard).
Les recherches archéologiques démarrées au début des années 70 se poursuivent et le hameau A de Cambous est souvent pris en exemple pour illustrer les premiers villages d’Europe.
